Depuis que les pharmacies en ligne ont été autorisées, l’acte d’achat de médicaments est grandement facilité. Un inconvénient potentiel des pharmacies en ligne pourrait être le manque de conseil ou d’information de la part du professionnel de santé envers le patient. Nous luttons activement contre cela.
L’information du patient
Afin de limiter les inconvénients potentiels inhérents à la vente en ligne, la Pharmacie de Bouafle, détentrice du site Medicament.com, s’engage sur trois points majeurs pour encadrer la délivrance de médicaments.
- Chaque commande est contrôlée par un pharmacien diplômé. En cas d’incompatibilité de produits achetés, le patient est soit appelé par téléphone, soit informé par écrit. Le patient bénéficie donc d’un encadrement équivalent à celui qu’il pourrait trouver en officine physique.
- Chaque médicament vendu en ligne possède une description détaillée et un lien vers sa notice, dans le respect de la réglementation Française. En outre, le RCP est également consultable en ligne (résumé des caractéristiques produit).
- Pour finir, toutes les fiches de médicaments possèdent un lien direct vers le site de pharmacovigilance de l’ANSM.
Le document « RCP » bien connu des professions médicales est à l’origine édité à l’intention des professionnels de santé. Nous avons délibérément fait le choix de l’afficher en ligne car il contient des informations plus précises ou plus complètes, notamment sur les interactions de médicaments ou les incompatibilités. Cela semble s’inscrire dans la volonté du gouvernement de responsabiliser plus largement le patient, comme on a pu le voir avec les campagnes d’information sur les antibiotiques, ou encore avec la mise en ligne la base de données publique sur les médicaments par l’ANSM.
La pharmacovigilance
La pharmacovigilance est la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré.
L’ANSM, qui assure par différents moyens la surveillance des produits de santé, a mis en place des systèmes de recueil des signalements et alertes en provenance des patients, des associations de patients, des professionnels de santé et des industriels.
La déclaration des effets indésirables liés à l’utilisation d’un médicament est une démarche essentielle pour faire progresser la sécurité des patients. Le patient ou son représentant mandaté (parent d’un enfant, associations agréées sollicitées par le patient) peut déclarer les effets indésirables qu’il, ou son entourage, suspecte d’être liés à l’utilisation d’un ou plusieurs médicaments, y compris lors de la grossesse ou de l’allaitement.
Vous pouvez faire votre déclaration d’effet indésirable à cette adresse :
http://ansm.sante.fr/Declarer-un-effet-indesirable/
Dorénavant sur la boutique Medicament.com, toutes les descriptions de médicaments comportent un lien direct vers le site de pharmacovigilance de l’ANSM.
La communication avec le patient
Pour passer une commande sur notre site, nous demandons systématiquement le numéro de téléphone. Cela peut sembler redondant sachant que nous avons votre email et votre adresse. Mais le médicament n’étant pas un produit comme un autre,nous devons être en mesure de vous contacter le plus rapidement possible en cas de rappel de lots, et le téléphone nous permet d’être très réactifs.
Les numéros de téléphone sont strictement réservés à la pharmacie de Bouafle et à son site medicament.com, votre pharmacie en ligne nous ne les transmettrons jamais à quiconque.
Nous pouvons avoir besoin de vous joindre pour votre commande si nous trouvons des associations de médicaments dangereuses et le téléphone reste toujours le plus rapide aussi, soyez vigilants à nous donner un bon numéro, il y va de votre santé !
Photo de MJ_Prototype provenant de iStock.
L’information sur les sites doit être renforcée !
Les internautes doivent être informés de la composition des médicaments vendus sur les sites e-commerces.
Mais je trouve qu’ils doivent également bénéficier de conseils de spécialistes pour les aider à trouver des solutions. Pour des sujets tabous, comme l’herpès génital par exemple, les personnes touchées par ce virus recherchent en premier lieu des informations sur le Web avant de se décider à en parler à quelqu’un.
Aline