Les produits anti-moustiques sont communément utilisés depuis des décennies, mais il est parfois difficile de se repérer devant la quantité de produits mis sur le marché. Ces produits sont décrits dans cet article en fonction de leur forme et conditionnement, puis leurs caractéristiques seront détaillées.
Répulsifs, anti-moustiques, sprays, tablettes, connaissez-vous toutes les solutions existantes selon vos préférences ?
Différents types de produits
Les solutions cutanées
Les produits anti-moustiques les plus connus se présentent sous forme de spray à pulvériser sur la peau régulièrement. Cette catégorie de sprays contiennent exclusivement des répulsifs qui tiennent les moustiques éloignés sans les tuer. En effet, les solutions insecticides sont nocives pour la santé et ne doivent en aucun cas être appliquées sur la peau. Sauf mention contraire, les sprays anti-moustiques vendus dans le commerce sont adaptés pour les espèces d’insectes des pays occidentaux.
Si vous souhaitez un répulsif efficace même en voyage dans les pays chauds ou tropicaux, il est préférable de choisir un répulsif spécial « tropiques » ou « pays tropicaux ». Ces derniers sont plus puissants, et efficaces même sur les espèces de moustiques susceptibles de véhiculer des maladies.
Les sprays applicables sur la peau sont généralement efficaces et peu chers, leur principal inconvénient est le risque d’allergies ou d’irritations sur la peau.
Les produits à appliquer sur les vêtements
Si les insecticides ne peuvent pas être appliqués sur la peau, on peut en revanche les pulvériser sur les vêtements, à condition que la formulation soit adaptée. L’action de tuer les moustiques à proximité est plus efficace, et permet de compléter l’action du répulsif en dernier recours. La durée d’action est précisée sur l’emballage du produit, et de même qu’une crème solaire, il faudra régulièrement appliquer le produit pour une efficacité maximale. Bien entendu, le lavage des vêtements fait disparaître l’action insecticide, sauf mention contraire.
Chez Insect Ecran, ce produit et notamment proposé en spray au prix de 7,95 €.
Pour les vêtements, il existe également des solutions pour en imprégner les vêtements par trempage, un peu comme une lessive à la main. Ces solutions à imprégner sont généralement des répulsifs et non des insecticides. L’imprégnation des vêtements constitue le degré le plus efficace en ce qui concerne le répulsif anti-moustiques à porter sur soi, il peut également être complété par un répulsif cutané.
Les bracelets de poignets et de chevilles
Une nouvelle catégorie de produits a fait son apparition récemment, ce sont les bracelets à porter au poignet et à la cheville. Ce sont généralement des répulsifs présents à l’intérieur du bracelet et qui ne rentrent pas directement en contact avec la peau.
C’est un procédé sain qui limite les risques d’allergies et d’irritations, mais également écologique car la substance répulsive est contenue à l’intérieur du bracelet et ne se diffuse pas dans l’environnement extérieur (mer, piscine, eaux usées, …).
Les bracelets ont une efficacité de plusieurs jours après l’ouverture de l’emballage hermétique, et peuvent être prêtés d’une personne à l’autre, ce qui peut être pratique.
La marque phare pour ce type de produits est Zapkito, mais on trouve également des produits similaires distribués par des laboratoires pharmaceutiques concurrents, comme le modèle de pharmavoyage.
Les tablettes et spirales chauffantes
Les tablettes chauffantes à insérer dans un dispositif branché sur une prise électrique sont très populaires et vendues en grandes surfaces. Elles contiennent des insecticides diffusés dans l’environnement grâce à la chaleur.
Ces produits sont efficaces mais les produits permettant de tuer les moustiques sont toxiques pour l’environnement, les animaux aquatiques, et l’homme. Il ne devraient être utilisés que dans les cas où le risque de piqûre est le plus grand.
Ce qu’il faut savoir sur ces substances
Les risques liés aux insecticides
Par nature, les insecticides sont toxiques car ils doivent permettre de tuer instantanément un insecte qui s’en approche. Ce sont des produits nocifs même pour l’être humain, et il est préférable de s’en passer autant que possible. La substance la plus connue pour sa grande efficacité est le DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide). De récentes études ont mis en évidence la toxicité de cette substance pour le système nerveux des mammifères, les humains et animaux domestiques sont concernés. Un article de consoglobe traite de ce sujet.
En effet sous nos latitudes, les produits les moins agressifs comme les répulsifs sont à privilégier dans un premier temps, en particulier chez les femmes enceintes et les enfants, chez qui le risque de toxicité est le plus grand.
A l’étranger lorsque le risque de paludisme ou autres maladies est grand, l’emploi d’un insecticide est justifié et même recommandé.
Les alternatives naturelles
Il existe une parade simple et efficace, c’est la moustiquaire. Le fin treillis textile laisse passer le vent et la lumière, mais bloque mécaniquement les insectes. Il en existe différents modèles du plus petit au plus grand pour protéger une poussette, un lit bébé, un lit, … Certains équipementiers de fenêtres proposent des modèles à glissière que l’on peut déplier pour ouvrir la fenêtre sans laisser entrer les moustiques.
Coté plantes, le géranium, la citronnelle, le basilic ou le thym citron sont réputés pour éloigner les moustiques à leur état naturel. Vous pouvez donc en planter à proximité de vos portes et fenêtres pour une protection 100% naturelle.
Si vous n’êtes pas jardinier dans l’âme, il suffira d’acquérir des huiles essentielles qui concentrent les vertus de ces végétaux dans un flacon. On peut ensuite les utiliser dans un diffuseur.
On trouve également des sprays à base d’huiles essentielles ciblés pour une action répulsive. Vous avez ainsi l’assurance de ne pas disséminer de produit toxique et dangereux dans votre habitat.
Les gestes après une piqûre de moustique
Généralement, on découvre que l’on a été piqué par un moustique dès les premiers symptômes de démangeaisons. Pour la calmer, on peut éventuellement employer une pompe anti-venin comme l’aspivenin. Selon le laboratoire qui le commercialise, cela permettrait de soulager les démangeaisons.
Les remèdes les plus couramment utilisés restent les crèmes et gels à appliquer sur la zone de la piqûre. Le plus connu est probablement ApaisylGel qui calme et soulage les démangeaisons. Dans les médicaments, on trouve l’hydrocortisone qui est efficace mais ne doit pas être employée sans l’avis d’un médecin ou pharmacien.
Sous nos latitudes, une piqûre de moustique, bien que désagréable, est rarement dangereuse. Dans certains pays étrangers, les moustiques peuvent être porteurs de maladies, et c’est pourquoi il faut toujours préparer un voyage avec son médecin pour identifier les traitements à suivre et à emporter avec soi.
Coté huiles essentielles, la lavande, le calophyllum, la citronelle, le géranium sont réputés pour apaiser les piqûres d’insectes. C’est d’ailleurs la composition du stick Dapis à utiliser dans ce cas.
Pour les personnes utilisatrices de l’homéopathie, certaines souches permettent de limiter les effets secondaires des piqûres comme les rougeurs, les démangeaisons ou les réactions allergiques. Nous les avons réunies dans un pack homéopathie conseil pour plus de facilité. L’homéopathie n’est à envisager qu’avec l’avis de votre médecin ou pharmacien.
Photo de Jimmy Chan provenant de Pexels.
Merci à vous pour toutes ces informations. Pour ma part, j’utilise toujours le bracelet anti-moustique quand je pars en vacances sans oublier mon moustiquaire.